Le Parc Maxima
La source ferrugineuse coule au pied de l’Hôtel des Princes, dès le 17ème siècle elle construit peu à peu la renommée d’Amphion, ancienne station thermale très en vogue sous le second empire, fréquentée en son temps par la cour sarde, les Princes de Savoie et de nombreuses personnalités des arts et des lettres.
A la fin du 19ème siècle, une nouvelle source alcaline similaire à celle d’Evian est découverte, elle à un débit prodigieux de 300 litres à la minute, on l’appelle Maxima (du latin Maximum), elle sera même embouteillée en eau de table à raison de 75 000 litres d’eau par an, les curistes et les buveurs affluent, c’est l’apogée des thermes d’Amphion, soulignée par une ultime découverte pendant les travaux de captage de Maxima, celle de la source sulfureuse, la source Terrier, du nom du propriétaire du terrain.
L’eau ferrugineuse est conseillée dans les états nerveux ou les états de faiblesse, d’anémie. L’eau sulfureuse est reconnue pour ses bienfaits antiparasites, conseillée en cas d'infection de la peau, des voies respiratoires.
La buvette de farquenoud
L’architecture remarquable de cette arche aux arcades blanches décorées des signes du Zodiaque a été conçue par la sculptrice Béatrice Bouvet-Sassone et réalisée en pierre dure d’Hauteville par le tailleur de pierre Philippe Bouvet. La source « Souriane » alimente cette buvette en eau minérale de qualité « Evian ». L’usine d’embouteillage des eaux minérales d’Evian est implantée sur la commune depuis 1965.
Plusieurs fontaines ont été réalisées par des artistes afin de souligner le rapport continu avec l’eau :
Monument Votif Anna de Noailles
Les Rives d’Amphion ont été sources d’inspiration pour la poétesse Anna de Noailles, née Bibesco-Bassaraba de Brancovan, elle passait tous ses étés dans la villa Bassaraba achetée par son Père le Prince roumain Grégoire de Brancovan au comte Walewski, fils naturel de Napoléon. Son œuvre est profondément marquée par son attachement au « paradis d’Amphion ».
Après sa mort, ses amis firent élever dans le jardin de la villa Bassaraba, un temple votif conçu par l’architecte Emilio Terry, le jardin votif descend vers le rivage. Anna de Noailles est inhumée au Cimetière du Père-Lachaise mais son cœur repose selon sa volonté, au cimetière de Publier.
Chapelle Saint-Etienne au Domaine de Blonay
On trouve trace d’une chapelle dès les premiers temps de l’évangélisation des bords du Léman (autour du VIème siècle). Dédiée à Saint-Etienne (1er martyr), elle abritait au IXème siècle une relique de Sainte-Anne, récompense reçu par Tristan de la Chapelle, seigneur des Lieux.
Cédée en 1266 par Pierre de Savoie aux prieurs de Thonon et de Bellevaux, elle fera partie ensuite de l’histoire du château construit dans son voisinage.
Aux 16ème et 17ème siècles, elle est siège d’une petite paroisse, annexe de Publier, Saint-François de Sales, lors de sa mission en Chablais vint y célébrer la messe. Bel exemple de l’architecture rurale des XIIème et XIII ème siècles, elle est classée à l’inventaire des monuments historiques depuis 1941
Eglise Saints Ferréol et Ferjeux au Chef-Lieu de Publier
On peut y admirer notamment :
Chapelle Orthodoxe de Darbon
Chapelle de rite russe catholique, entièrement décorée extérieurement et intérieurement par le Père Igor, spécialiste en iconographie mondialement reconnu, et ses élèves.
Chapelle Notre Dame de la Rencontre à Amphion
On doit sa forme en toile de tente à l’architecte Maurice NOVARINA. Des lignes sobres, surbaissée, coiffée d’une imposante toiture couverte de cuivre, elle rappelle sa proximité avec les campings alentours. A l’intérieur, on y découvre un magnifique retable en bois polychrome de 10 m sur 3 réalisé par l’artiste André POIRSON.
Le vieux bourg d’Amphion
Le vieux bourg s’est semble-t-il naturellement niché au pied du coteau en raison de la proximité de nombreuses sources. L’une d’entre elles, issue d’une résurgence située à proximité des actuels réservoirs de « Crochet », alimente toujours le lavoir ainsi que les bassins environnants.
Hormis le réseau routier, le village a conservé sa structure originelle et une identité propre. Les fermes ont été transformées en habitations tour à tour réhabilités, et les petits commerces ont disparu.